Cet hiver et ce confinement furent, à Forcalquier, très studieux et travailleur. Tout d’abord, je travaille depuis plusieurs mois à transformer un grand espace – ancien appartement très dégradé – en un futur bel atelier lumineux et fonctionnel. Nettoyage, peinture, plâtre, enduit, carrelage…on croit ne jamais en voir le bout, puis arrivent les finitions, les escapades pour aller chiner des meubles sur le bon coin. J’arrive bientôt au bout mais il est temps de retrouver ma vie de créatrice, qui me manque terriblement : état délicieux de rêverie, d’inspirations, de dessins, de projets, de carnets remplis de croquis, de silhouettes à côté desquelles sont épinglés des petits coupons de tissus!
*** Rêver, créer, fabriquer, s’amuser, inventer, se déguiser…***
Mon temps loin des travaux était très souvent manuel :
* les mains dans la terre dans mon jardin à lancer des semis ou préparer des buttes et jardinières
* les mains entre mes aiguilles à tricoter à savourer l’instant en fabriquant un énième snood triangulaire (« Dame Tricot, aide-moi à passer à la vitesse supérieure : le pull!« )
* à rêver et dessiner avec mes deux ouvrages magnifiques sur le Boro et le Sashiko : bientôt des ateliers d’initiation?
* à préparer mon stage de la semaine prochaine à Lauris chez Couleurs Garance pour devenir animatrice d’ateliers autour de la couleur végétale. C’est en cours depuis plus d’un an : désir de concilier nature / cueillette / couleurs & couture dans des stages à Forcalquier.
* à faire des cuisines de mes cueillettes gourmandes de plantain, bourrache, roquette, brocolis et ortie avec mon nouveau sac de cueilleuse fait-main parce que c’est bon et magique de se nourrir à la source!
Dans le dernier magazine Maison Victor, j’ai bien aimé le pantalon et je cherche activement un beau tissu zèbre pour ce printemps!
*** à très bientôt pour partager les joies du déconfinement ***